Qui est bouddha ?
Le Bouddha véritable n'était pas un dieu ni un être supérieur. C'était une personne ordinaire, nommée Siddhartha Gautama, dont les profondes intuitions ont inspiré le monde.
Qu’est-ce qu’un bouddha ?
Bouddha n'est pas un nom, mais un titre. C'est un mot sanskrit qui signifie "celui qui est éveillé". Ce à quoi un bouddha est éveillé, c’est l’essence même de la réalité.
En termes simples, le bouddhisme, qui a pris ses sources dans les enseignements de bouddha, nous apprend que nous vivons dans un brouillard d'illusion causée par une perception erronée de la réalité et la présence impuretés telle que la haine, la cupidité, l’ignorance. Un Bouddha est celui qui est libéré de cela..
On dit que lorsqu'un Bouddha meurt, il ne renaît pas, mais passe dans le royaume bienheureux du Nirvana, qui n'est pas un «paradis», mais un état d'existence transformé. La plupart du temps, lorsque quelqu'un parle du Bouddha, c'est en référence à la personne historique qui a fondé le bouddhisme. Il s'agissait à l'origine d'un homme nommé Siddhartha Gautama qui vivait dans ce qui est aujourd'hui le nord de l'Inde et le Népal. Il n’était ni un Dieu ni une légende. Il était simplement un être humain qui a vécu il y a 2500 ans.
Quand est né Bouddha ?
L'histoire traditionnelle commence par la naissance de Siddhartha Gautama à Lumbini, au Népal, vers 567 avant notre ère. Il était le fils d'un roi, qui avait été élevé dans une opulence protégée.
Le jeune prince a connu une éducation et une instruction en accord avec les principes de l’hindouisme. Il a grandi loin de la souffrance et de la misère qui existent dans le monde. Peu avant sa naissance, un sage avait annoncé à son père que son fils serait soit un grand roi soit un grand sage. C’est pour cette raison que son père a voulu le protéger de la souffrance du monde extérieur en l’enfermant dans son palais et le privant de contact avec la vie extérieure.
Les quatre visions
La légende raconte que la vie du prince Siddhartha bascula l’année de ses vingt-neuf ans. Lors d’une promenade en calèche à l'extérieur de ses palais, il expérimenta une rencontre que l’on appelle aujourd’hui les quatre visions.
Dans un premier temps il vit un vieil homme, il fut surpris et demanda à son chauffeur qu’est-ce-que c’était. Comme s’il n’avait jamais expérimenté la vieillesse, et que durant sa vie au palais il n’avait jamais rencontré de personnes âgées.
Par la suite il vit un malade, puis un cadavre transporté sur une charrette. Cela l'a touché au plus profond de son être ; il a réalisé que son statut privilégié de prince ne le protégerait pas des maladies et de la mort. Il réalisa que cela lui arriverait un jour. Il fut pris d’un questionnement existentiel "Je suis ici avec ce désir de vivre et de continuer à vivre, mais je dois mourir. Pourquoi ? Quelle est la signification de tout cela ? Pourquoi cette énigme, ce mystère ? Pourquoi ai-je été fait ainsi ?"
Enfin il vit un "saint homme", un sadhu qui mendiait sur le côté de la route, le prince fut pris d’un profond besoin de rechercher la paix intérieure à sa vue. Il associa ce saint homme avec tout ce qu’il venait de voir avant et se demanda si cet homme souriant et en paix avait la réponse à toutes les questions qu’il se posait.
Vous pouvez retrouver plus d’information sur l’expérience des quatre visions sur le site : http://www.centrebouddhisteparis.org/
L'éveil de bouddha
Le prince renonça à sa vie de palais et se lança dans une quête spirituelle. Il chercha des maîtres et se livra à des punitions corporelles par des pratiques austères telles que des jeûnes extrêmes et prolongés. À l’époque on croyait que punir le corps était le moyen d'élever son esprit et que la sagesse s’atteignait à la limite de la mort.
Gautama s'installa enfin pour travailler avec deux instructeurs. De Arada Kalama, qui comptait 300 adeptes, il découvrit comment entraîner son psychisme à entrer dans le cercle du néant. Pourtant, bien qu'Arada Kalama lui ait demandé de rester et d'enseigner à son équivalent, il a perçu que ce n'était pas la liberté qu’il cherchait et est parti. Ensuite, Siddhartha apprit comment entrer dans la concentration de l’esprit qui n'est ni la conscience ni l’inconscience auprès d'Udraka Ramaputra. Pourtant, ce n'était pas non plus la liberté qu’il cherchait et Siddhartha quitta son instructeur à nouveau. Après six ans de ces pratiques, le prince n'a ressenti que de la déception et de la frustration.
Il finit par comprendre que le chemin de la paix passait par une discipline mentale importante et non par des punitions corporelles. À Bodh Gaya, dans l'État indien moderne du Bihar, suite à ça il s'assit en méditation sous "l'arbre Bodhi", un simple ficus, jusqu'à ce qu'il atteigne l’illumination ou qu’il s’éveille. À partir de ce moment, il sera connu sous le nom de Bouddha et cet arbre devint un symbole dans la religion bouddhiste.
Il a passé le reste de sa vie à enseigner aux gens comment réaliser l'illumination par eux-mêmes. Il a prononcé son premier sermon dans l'actuel Sarnath, près de Bénarès, puis a marché de village en village, attirant des disciples en chemin. Il a fondé l'ordre originel des moines et des nonnes bouddhistes, dont beaucoup sont également devenus de grands maîtres. Il est mort à Kushinagar, situé dans ce qui est aujourd'hui l'État d'Uttar Pradesh, dans le nord de l'Inde, vers 483 avant notre ère.
Le Bouddha n'était pas un dieu, il ne prétendait pas à en être un et il n'a fait aucun cas de la piété. C'était une personne qui, par un effort colossal du cœur et de l'esprit, a transformé toutes les limitations. Il a affirmé le potentiel de chaque être à atteindre l'état du Bouddha. Les bouddhistes le voient comme un être humain idéal, qui peut nous conduire tous vers l’illumination.
L'histoire traditionnelle de la vie du Bouddha n'est peut-être pas exacte dans les faits ; nous n'avons aucun moyen de le savoir avec certitude. Les historiens d'aujourd'hui s'accordent généralement à dire qu'il y a eu un Bouddha historique et qu'il a vécu entre le 4e et le 6e siècles avant notre ère, plus ou moins. On pense qu'au moins une partie des sermons et des règles monastiques consignés dans les plus anciennes écritures sont ses paroles, ou quelque chose de proche de ses paroles. Mais la plupart des historiens ne vont pas plus loin.
Comment Bouddha est mort ?
À l'âge de 80 ans, le Bouddha, affaibli par l'âge avancé et la maladie, accepta un dîner (d'après certains écrits, il s’agissait d’un plat à base de porc) d'un forgeron nommé Chunda. Il demanda à ce dernier à le servir seul et de jeter le reste du dîner sans l'offrir à d'autres prêtres.
Suite à ce repas le Bouddha s'avéra être gravement malade et, après s’être rendu à un endroit appelé Kusinara (également orthographié Kushinagar ; actuel Kasia), il s’allongea sur son côté entre deux arbres. Ces arbres se mirent à fleurir rapidement.
Il demanda au prêtre qui l'éventait de s'écarter, précisant qu'il gênait la perspective des dieux qui s'étaient réunis pour observer son décès.
Après avoir donné des directives pour ses funérailles, il dit à ses fidèles qu’après sa mort ils devraient faire des pèlerinages à l'endroit de sa naissance dans le monde, à l'endroit de son éveil spirituel, à l'endroit de ses premières leçons et à l'endroit de son entrée dans le nirvana.
Les individus qui vénéreraient les sanctuaires élevés à ces endroits seront éveillés en tant qu'êtres divins. Le Bouddha a alors révélé aux prêtres qu'après son départ, le dharma et le vinaya (code de conduite dévouée) devraient à présent être leur doctrine.
Enfin, le Bouddha a demandé aux 500 adeptes qui s'étaient rassemblés s'ils avaient une dernière question à lui poser. Comme ils restaient silencieux, il posa sa question à deux autre occasions et déclara ensuite qu'aucun d'entre eux n'avait d'incertitude et qu'ils étaient tous voués à accomplir le nirvana.
Il a abordé le dernier moment avec prestance dignité, harmonie et pleine conscience, comme il l'avait toujours soutenu : entrer dans toutes les étapes des absorptions méditatives, et sans attachement, les laisser derrière lui avant de s'éteindre.
Selon un document, il a alors ouvert sa robe et a appris aux prêtres à observer le corps d'un bouddha, qui apparaît si rarement sur la planète. Enfin, il a déclaré que toutes les choses conditionnées sont transitoires et a exhorté les moines à s'efforcer sans relâche. Ce furent les dernières paroles de bouddha. Le Bouddha entra alors dans le quatrième degré de concentration, d'où il passa au nirvana.
Que nous enseigne Bouddha ?
Au moment où le Bouddha a accompli l’éveil spirituel, il a également reconnu quelque chose de différent : ce qu'il avait perçu était si éloigné de l'expérience ordinaire qu'il ne pouvait être entièrement expliqué. Ainsi, plutôt que de montrer aux individus ce qu'ils doivent accepter, il leur a appris à atteindre l’illumination par eux-mêmes.
L'enseignement de base du bouddhisme est constitué des quatre nobles vérités. La première vérité nous révèle que la vie est "dukkha", un mot qu’on peut traduire par "souffrance" "endurant", mais il signifie également "désagréable" et "incapable de se satisfaire".
La seconde Vérité nous informe que la souffrance a une cause, une raison. La raison immédiate est le désir, l’envie. Le désir vient du fait que nous ne comprenons pas la réalité et ne nous connaissons pas nous-mêmes. Comme nous nous méconnaissons nous-même, nous sommes chargés de nervosité et d'insatisfaction. Nous faisons l'expérience de la vie d'une manière limitée et égoïste, poursuivant notre vie en aspirant à des choses qui, pensons-nous, nous comblerons. Quoi qu'il en soit, nous ne découvrons la plénitude que momentanément, et ensuite les tensions et le désir recommencent.
La troisième vérité nous révèle que nous pouvons connaître la raison de cette souffrance et nous libérer de cette roue du hamster, de la pression et du désir. Néanmoins, il ne suffit pas d'adhérer aux convictions bouddhistes pour y parvenir. La liberté dépend de notre propre compréhension de la source de la souffrance. Le désir ne s'arrêtera pas tant que vous ne comprendrez pas par vous-même ce qui le provoque.
La quatrième Vérité nous révèle que la connaissance vient par l'entraînement du Noble Sentier Octuple. Le Noble Sentier Octuple peut être défini comme un ensemble de huit espaces d’entraînement, comprenant la méditation, la pleine conscience et la poursuite d'une vie morale qui profite aux autres, qui nous aideront à mener une vie plus joyeuse et à découvrir la finesse de l’illumination.
Que représente Bouddha ?
Comme expliquer dans l’introduction le mot bouddha en sanskrit signifie "l'être éclairé".
Un bouddha est une personne qui voit le monde tel qu'il est, sans parti pris ni perception trouble. Elle a atteint un état de compréhension éclairée. Grâce à cette compréhension, elle se libère de la souffrance humaine et rompt le cycle de la mort et des renaissances.
Bien que les représentations du Bouddha puissent différer de forme artistique ou de support, certaines caractéristiques et significations restent les mêmes. Parmi les caractéristiques communes, on trouve le Bouddha debout, assis ou couché ; les mains tenues faisant divers gestes ont une signification particulière qui représente divers événements de la vie du Bouddha. Ces positions diverses peuvent représenter des concepts tels que l'absence de peur, la paix intérieure et la transmission du savoir ou encore symbolise la croissance spirituelle et la sagesse. Nous vous invitons à lire notre article sur les différentes positions de bouddha
Y a-t-il eu d’autres bouddhas ?
Dans le bouddhisme Theravada - l'école prédominante en Asie du Sud-Est - on pense qu'il n'y a qu'un seul bouddha pour chaque époque de l'humanité ; chaque époque est d'une longueur inimaginable. Le bouddha de l'époque actuelle est notre bouddha véritable, Siddhartha Gautama. Quelqu'un d'autre qui s’est éveillé durant cette époque n'est pas appelé bouddha. L'individu en question est un arhat (sanskrit) ou un arahant (pali) - "celui qui est louable" ou "celui qui est parfait". La principale distinction entre un arhat et un bouddha est que seul un bouddha peut apprendre au reste du monde, c’est la personne qui ouvre la porte à tous les autres.
Les premiers écrits sacrés citent différents bouddhas qui ont vécu dans des âges antérieurs, il y a très longtemps. Il y est aussi évoqué le nom de Maitreya, le futur bouddha qui apparaîtra lorsque toute mémoire des leçons de notre bouddha actuel aura été perdue.
Il existe d'autres pratiques importantes du bouddhisme, appelées Mahayana et Vajrayana, et ces coutumes ne fixent aucune limite à la quantité de bouddhas qu'il peut y avoir. En tout cas, pour les spécialistes du bouddhisme Mahayana et Vajrayana, l'idéal est d'être un bodhisattva, qui promet de rester sur la planète jusqu'à ce que toutes les créatures se soient éveillées.
Pourquoi bouddha à de grandes oreilles ?
Le Bouddha était issu d’une famille royale, là-bas la culture et la tradition voulaient que les hommes affichent leur richesse et leur prospérité a tout le monde. Cela passe principalement par le port de bijoux sur les oreilles. Il à dû ainsi se parer de grands et lourds bijoux d'oreilles en métaux et pierres précieux, ce qui lui a peut-être valu d'avoir les oreilles allongées. Une fois qu’il a quitté son palais natal pour une vie plus simple il s’est séparé de tous ces bijoux et laissé apparent ses oreilles étirées par le poids des bijoux. La plupart des gens qu’il croisa dans sa vie avaient connaissance des ces pratiques, mais pou ceux qui les ignoraient c’était une surprise de voir un homme avec des lobes d’oreilles aussi long.
Bien qu'on puisse dire que les longues oreilles font partie de l'iconographie bouddhiste, il existe d’autres interprétations à l’origine de ses longues oreilles. Il s’avère que non seulement Bouddha, mais aussi les Boddhisatvas, qui ont également atteint une certaine forme d'illumination, sont représentés avec de longues oreilles. Dans la religion du bouddhisme oriental et aussi en Asie orientale, les grandes oreilles sont considérées comme de bon augure. Elles sont synonymes de sagesse et de compassion. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles le Bouddha est souvent représenté avec de longues oreilles, car il est l'illuminé, le compatissant. C’st ainsi un rappel constant pour les pratiquants que ce n’est pas la taille de l’oreille qui compte, mais plutôt à quel point elle est ouverte aux souffrances des gens autour et comment il y répond.
Pourquoi Bouddha est gros ?
Le Bouddha rieur, où le gros Bouddha était un prêtre zen appelé Budai qui vivait en Chine vers le dixième siècle, soit environ 1 600 ans après le véritable Bouddha.
Budai était un homme frappant avec un gros ventre, un énorme sourire, de grandes oreilles, il portait une robe classique, des perles de prières et un énorme sac. Dans la mythologie chinoise, le ventre est considéré comme le siège de l’âme. Ainsi le large ventre de Budai peut être vu comme un symbole de son grand cœur. Le gros prêtre bouddhiste était connu pour être un homme au cœur honnête, joyeux et plein d’humour, à la nature joviale et au mode de vie excentrique. Budai était surnommé le Bouddha rieur en raison de son large sourire et de la joie qu'il répandait autour de lui. D'ailleurs, Budai (le Bouddha rieur ou le gros Bouddha) est devenu un personnage célèbre des contes populaires chinois.
Ce moine errant se promenait de ville en ville avec toutes ses possessions dans un sac de toile accroché à son dos. Les gens se rassemblaient autour de lui à cause de son regard amusant et de son grand sourire. Il se fait remarquer par sa bonté et sa générosité Il aimait particulièrement les enfants et les enfants l'aimaient. Dans le bouddhisme, on pense que les enfants ont la nature d'un dieu, car ils vivent dans le moment présent, sourient et rient souvent, ils n’ont pas d’ego et sont sans jugement. Budai donnait aux enfants des bonbons ou des jouets qu’il avait obtenus en mendiant et enseignait la philosophie du "donner avec joie", selon laquelle "plus on donne, plus on reçoit".
Budai est régulièrement représenté avec un sac qu'il portait. D'ailleurs, son nom même, Budai, signifie "sac en tissu" en chinois. Pourtant, le sac de Budai a en plus une importance représentative. Il représente les désagréments, les problèmes des autres. De plus, bien qu'il ne soit pas difficile de s'occuper des problèmes des autres, il n'est jamais simple de s'occuper de ses propres problèmes. Cela est dû au fait que les individus sont liés à leurs problèmes, s’attachent à eux et se reconnaissent en eux.
Budai nous enseigne à "faire profil bas", de nous détacher de nos problèmes et d’en rire. En effet, le rire produit des enzymes qui changent la chimie de notre cerveau. En outre, lorsque vous vous déconnectez de vos problèmes, vous pouvez sans trop de difficultés découvrir la réponse à ceux-ci. L'âme joyeuse et le rire de Budai faisaient ricaner les personnes autour de lui. Et en gardant à l'esprit qu'ils riaient, ils se détachent de leurs problèmes et ils accomplissaient le Nirvana. En clair, Budai était un expert zen du rire.
Le gros bouddha a fait preuve de rires pendant sa vie comme pendant sa mort. Il a demandé à ses élèves d'incinérer son corps après sa mort, ce qui n'était pas une coutume à l'époque en Chine. Mais, avant de mourir, il a mis des feux d'artifice et des fusées dans ses poches. Lorsque ses partisans ont allumé le feu pour consumer son corps, un pétard s'est déclenché. Budai était un expert zen du rire, même dans la mort.
Après un certain temps, Budai est devenu un sujet de dévotion courant dans le bouddhisme zen, tant en Chine qu'au Japon, où il porte aussi le nom de Hotei. Son énorme panse et son sac sont considérés comme des signes de générosité. Tôt ou tard, il est également devenu la divinité bienfaitrice des restaurateurs et des barmans. Aujourd’hui le budai est présent dans de nombreux restaurateurs et des bars en Chine : Par conséquent, les statues de Budai se trouvent souvent à l'entrée des restaurants et des bars ou à une place bien symbolique près de la caisse. Le gros Bouddha chinois est également connu sous le nom du Bouddha du bonheur et du Bouddha de la richesse. Ainsi, frotter le ventre du Bouddha rieur chinois est censé vous apporter la richesse, la bonne fortune et la prospérité.
Au Vietnam, le Budai est connu sous le nom de Bố Đại. Le Budai joue un rôle important dans le shintoïsme au Japon. Au Japon, Budai appelé Hotei est l'un des "sept dieux de la chance". Hotei dans le shintoïsme est un dieu du contentement, du Bonheur, de l'Abondance et de la Bonne Chance, et un protecteur des enfants. La graisse du gros Buddha japonais représente une abondance d'amour, de compassion, de sagesse, de vertu... tandis que le sac du Hotei japonais symbolise le sac destiné à nourrir les pauvres et les personnes dans le besoin.